Pour ridicules qu’elles sont, les images n’en sont pas moins glaçantes, il faut voir trottiner cette maréchaussée de bourgade, tout juste bonne à faire régner la loi sur les parkings, au pas de charge, dans ses tricots bleu pétrole, armée et masquée, à près de vingt et trois paniers à salade pour aller serrer autant de dangereux restaurateurs coupables, après deux ans de disette organisée, d’avoir voulu restaurer.
Compte des mille et une nuits
1000 jours, c’est le temps qu’a déjà patienté en vain un chercheur de l’Université de Fribourg pour accéder aux archives – non protégées précisons-le – de la commune de Sion.
Dégrade à Sion
Un homme est mort dans un quartier du centre de la ville de Sion. Le Nouvelliste, qui caresse le pouvoir, parle d’ « altercation », entendre qu’un vieillard de septante ans qui meurt tabassé par une bande de cinq « jeunes » doit forcément avoir sa part de responsabilité.
Les fous de la reine
Depuis quelques années, les frères Bétrisey donnent la chasse et collent des procès à tous les vignerons qui ont le malheur d’afficher des vaches d’Hérens sur leurs étiquettes. Objectif : privatiser l’appellation de « Reine ».
Gargouilles en grève
Le 26 septembre, le collectif fribourgeois « grève féministe » est allé fêter la dernière avancée sociale en date en allant secouer sa serpillière multicolore au faîte de la tour de la cathédrale saint Nicolas, histoire de bien rappeler, au cas où vous l’auriez oublié, contre quoi est dirigé tout ce bazar.
Handicap légal
La nouvelle loi valaisanne sur le droit et l’intégration des personnes en situation de handicap (LDIPH) est sous pli, le Conseil d’Etat plastronne, le Vieux Pays est enfin en conformité avec les Conventions onusiennes, le canton va se recouvrir de rampes d’accès et de rambardes en braille ; XXIe siècle nous voilà !
Votations, piège abscons
– Initiative sur les soins infirmiers :
S’assurer que papi et mami, que l’on voulait dézinguer la veille au cocktail lytique par paquets de douze, puissent continuer d’être « sauvés » à grands coups de troisième dose par du personnel qualifié. Le Conseil fédéral dit non, qui préfère continuer de taper dans les grands réservoirs frontaliers et des pays du Maghreb, moins chers aussi bien à former qu’à salarier.