La république gouverne mal mais se défend bien. Après une dénonciation pour actes de torture, l’Etat du Valais semble prêt à tout pour réduire le plaignant au silence.
Au lendemain des évènements du 9 mai, vacillant, ivre encore des étreintes de la veille, mais néanmoins déterminé, le militant des droits des personnes en situation de handicap revient manifester – toujours légalement – au lieu même de son interpellation, histoire de se remettre en selle, de vaincre la peur, de prouver, à ceux qui la pratiquent, que la violence ne saurait l’emporter et aussi parce que, comme dit le Canard, la liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.