Torture : Hôpital du Valais – Réclamer un avocat, de la paranoïa!

De nos jours, un citoyen qui revendique ses droits est probablement fou à lier. Soljenitsyne, Boukovsky, si vous nous entendez…

Ils sont extraordinaires. Sous la pression du préposé à la protection des données, les informations commencent doucement à sortir, au compte-gouttes, bien évidemment, on émonde, on soupèse, avec une prudence qui en dit long sur la considération que l’on a de ses propres actes.

Psychiatrisation forcée

L’on a déjà introduit les violences du 9 mai sur la personne d’un autiste, marié, intégré, père de famille, sans casier ni passé médical particulier et la simulation de psychiatrisation orchestrée par les polices du Valais. Observons aujourd’hui le pendant médical.
Dans les faits, après avoir subi des actes de torture, l’intéressé a été conduit à l’hôpital pour y être retenu de force. On lui coince poignets et chevilles entre les menottes et les montants du brancard, où on le ficelle comme un jambon, pour le faire gueuler comme un goret – ça, la police sait faire – afin qu’à son arrivée, des médecins atterrés puissent découvrir la bête hurlante.

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Torture : Un juge ne croit pas à l’injection forcée…

Parce qu’il n’y avait pas d’hélicoptère…

Ils sont impayables. En Valais, Air Glaciers, c’est l’image d’Epinal, que dis-je, l’icône domestique d’un pays qui décolle, s’arrachant lourdement aux ténèbres des anciens temps pour survoler la blancheur immaculée des monts indépendants. Les Alouettes III, Hermann Geiger, le Cervin sur les boîtes de Caran d’Ache et le gros Saint-Bernard assis aux pieds d’un chanoine hilare en rochet et peau de phoque, c’est gentil, mais, surtout, c’est sacré.

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Torture : On a (déjà) la preuve des mensonges de la police cantonale

Flagrant délit de pipeautage. On s’en doutait, évidemment, mais ça n’aura pas été bien long à démonter…

Il y a quelques jours à peine, le Lieutenant Colonel de la police cantonale Benoît Antille désignait d’un doigt tremblant la sorte de concrétion absconse qui, sous le même uniforme, a pris le nom de PRVC, pour défausser le quarteron de blousons noirs, pardon bleus, tatoués jusqu’au yeux, qui se sont rendus coupables des actes de torture du 9 mai.

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Torture : Destruction de preuves, l’Hôpital du Valais la main dans le sac

Pour vous montrer comment ça se passe en Valais…

La direction de l’Hôpital du Valais prise en flagrant délit de mensonge éhonté pour tenter de justifier de la destruction des images de vidéosurveillance. Entre les ambulanciers tortionnaires, Air Glaciers qui résiste à la justice pour ne pas dévoiler ce qu’ils ont injecté, les services de police s’accusant l’un l’autre et le Ministère public qui regarde ailleurs, le cercle magique des petites collusions locales a encore de beaux jours devant lui…

Mais qu’y avait-il donc sur ces images qu’on soit si pressé des les évacuer ?

Vilain mensonge

Saisie en production des données personnelles, la direction de l’Hôpital du Valais (ancien Sion-Hérens-Conthey) vient de répondre que, manque de bol, tout a été effacé « pour des raisons« , tenez-vous bien, de… « protection des données« , la faute à une demande tardive, le 17 mai pour des faits survenus le 9. C’est pas de chance !

Le problème ? La justice a été saisie le 11 mai et l’Hôpital du Valais notifié le 12, en mains propres du directeur du service juridique, qui a assuré qu’il « n’y aurait aucun problème« .

Et, pour que la mesure soit tout à fait comble, cette même Mme Francine Zenklusen-Buman, qui prétend n’avoir été saisie que le 17, avait déjà répondu le 15… faisant mention de la demande du 12… Ca se passe comme ça.

Torture : La police cantonale accuse la police régionale

La police cantonale dans le déni total. On est décidément plus courageux à 15 contre un handicapé que face aux conséquences de ses actes.

Dans une énième tentative pour planquer les preuves et autres images de vidéosurveillance relatives aux faits survenus le 9 mai, la police cantonale valaisanne qui, sur le modèle de son pendant régional, a tout d’abord essayé de refuser le courrier de mise en demeure – il faudra s’y reprendre à deux fois – tente également de botter en touche pour divertir sa responsabilité. La méthode est toutefois moins subtile : c’est pas nous, c’est eux.

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